Ce cousin quasi-germain de notre zoizo vert local a une vie un peu moins rose que lui. Enfin, tout est relatif, mais quand même.
Ses effectifs sont extrêmement réduits dans son milieu naturel avec une population estimée à 190-300 couples localisés essentiellement dans le Black River Georges National Park. C’est très peu et c’est pourquoi l’IUCN lui a attribué le statut peu enviable d’espèce « Critically Endangered » (CR). C’est moche, c’est triste.
Les causes de son déclin son nombreuses et tragiquement classiques : réduction et fragmentation de son habitat naturel, prédation par les espèces exotiques…
Mais.
Il y a un mais. Et beaucoup d’espoir.
La Mauritius Wildlife Foundation assure un travail assez intéressant de protection. Plusieurs individus ont été prélevés dans le milieu naturel et ont été introduits sur l’île aux aigrettes qui a subi un important travail de restauration écologique : élimination des pestes végétales, restauration des écosystèmes, contrôle des espèces animales exotiques, notamment les rats. Il y en a 25 qui devraient permettre le renforcement des effectifs.