Courant novembre, le site Pixum me propose de tester l’impression de cartes de vœux. Hum… Pourquoi pas. Même si je n’envoie jamais de cartes de vœux, ça va être l’occasion de s’y mettre.

Carte pliante XLDe retour de vacances, je laisse passer le rush de la reprise du travail et je me lance sur ce lien de création de carte de vœux.

L’interface est sympa, facile d’utilisation. Je choisis la carte pliante format XL. Les designs proposés avec ce format de cartes comptent un certain nombre de compositions vierges où seules les photos seront mises en valeur. Point de decorum.

Une fois cette étape du choix de la carte réalisé, on va choisir le type de design. J’ai opté pour les cartes pliantes L (pli sur le côté court), lot de 10. Celles qui sont toutes simples.

Sans surprise, on clique sur le lien « Créer cette carte ».

Cartes pliantes L avec rabat court

Cartes pliantes L avec rabat court

 

L’avantage de ce design, c’est que la composition de la carte permet une belle mise en valeur de deux photos au format paysage.

De là, on peut uploader les deux photos qu’on peut utiliser pour cette création.

Upload et agencement de la carte

Upload et agencement de la carte

Pour uploader ses images, c’est très simple, on clique sur le gros plus « télécharger » à gauche. Et on fait un glisser-déposer sur la carte pour mettre la photo que l’on souhaite.

J’ai fait différents essais avec différentes photos puisque le format de la carte ne permet pas l’affichage en entier de la photo. Il m’a donc fallu choisir une photo qu’on puisse croper en format paysage.

Sur le recto, on peut ajouter un texte. Genre « Bonne année 2013, Meilleurs voeux, etc. ».Finalement, j’ai décidé de ne rien mettre. Comme ça la carte de vœux, si jamais j’oublie de la poster, pourra servir pour une autre occasion.

Finalisation du verso

Finalisation du verso

Sur le verso, j’ai choisi une photo plus personnelle avec notre adresse dessus.

Le choix de police n’est pas énorme mais suffisant. Par contre, les emplacements du texte ne sont pas déplaçables. On peut éventuellement les agrandir ou les réduire en hauteur et en largeur, mais la place gagnée ne permet pas de libérer un espace pour pouvoir mettre une autre photo par exemple.

Après, je ne sais pas si c’est particulièrement utile ou pas de mettre une autre photo… Perso, ça me va bien comme ça.

Capture d’écran 2012-12-11 à 20.16.34Après avoir ajouté au panier, on indique le nombre de séries de 10 que l’on souhaite.

Et on se dirige tranquillement vers la page de la facturation…

Où est la Réunion dans la liste ???

Tiens, ils ont oublié la Réunion !…

… et là c’est le drame !

Où est la Réunion dans les pays de destination ???

Je me résous à indiquer l’adresse de chez mes parents et à leur expliquer qu’ils doivent me réexpédier le colis qui arrivera.

Suite à la commande, un mail avec un numéro de suivi m’est attribué.

Une enveloppe dans l'enveloppe PIXUM...

Une enveloppe dans l’enveloppe PIXUM…

Les cartes sont expédiées très rapidement. Elles sont arrivées en Bretagne en une petite semaine… Le temps que ça soit reconditionné puis réexpédié sur notre caillou… Les cartes viennent seulement d’arriver aujourd’hui !

Les cartes sont emballées convenablement dans une jolie enveloppe cartonnée PIXUM. Elles sont livrées avec les enveloppes au format. Pas de pliure, c’est OK.

Tout est nickel également à l’ouverture. 🙂

Voilà les cartes, recto et verso

Voilà les cartes, recto et verso

C’est pas mal, ma mère a trouvé ça très joli.

Un petit bémol tout de même, les couleurs des photos sont plus saturées que sur l’ordi, et sur la photo du verso, les bords de l’impression ne sont pas hyper nets. Ce qui est un peu dommage. Mais comme ma maman a trouvé ça joli, je me dis que finalement, ce n’est peut-être pas si grave !

Au final

On retiendra les points positifs suivants :

  • un site très pratique à utiliser
  • un choix de cartes de voeux suffisant
  • une livraison rapide et les cartes bien protégées

On oubliera les points négatifs suivants :

  • expédition impossible pour les DOM (et ça c’est franchement dommage parce que ça prive les réunionnais d’un bon produit…)
  • une qualité d’impression qui peut être un poil améliorée

On peut envoyer les cartes de voeux jusqu’à la fin du mois… Il est encore temps de passer commande !

Une petite orchidée plutôt commune qui fleurissait début novembre….

On croise Cynorkis riddleyi dans les forêts ombrophiles de l’Est et du Centre de l’île.

Cynorkis riddleyi

ça y est, 2012 tire sur sa fin. C’est même ses derniers instants.

Je vous présente à tous mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année 2013.

Bonne année, bonne santé, et surtout la santé !

Jeune tortue verte prête à affronter son destinMohéli, septembre 2012

Jeune tortue verte prêt à affronter son destin
Mohéli, Comores, septembre 2012

Anima Mundi est une revue d’une centaine de pages disponible gratuitement sur le net. L’édition est gérée par Andrea et Antonella Ferrari. Par contre, pour les francophones, tout est en anglais. Heureusement, il y a plein d’images !

Je présente un reportage de 25 pages consacrés aux îles cousines : la Réunion et Rodrigues.

La revue est en libre téléchargement : n’hésitez-pas !

Cliquez sur l’image pour télécharger la revue en haute résolution

La revue en qualité normale, 96 dpi

Bonne lecture !!!

Point de big five (lion, léopard, éléphant, rhinocéros et buffle) dans les parcs nationaux de la province de Western Cape…

Cape Town – Beaufort West, 463 km de route droite…

La Karoo National Park est situé à proximité de la ville de Beaufort West à environ 400 kilomètres de Cape Town, sur la N1 en direction de Jo’Burg.

Quand on vient de Beaufort West, c’est sur la droite…

On met bien 4 à 5 heures pour faire le trajet entre les deux villes. Les fynbos laissent progressivement place à une végétation semi-désertique. Ce qui est frappant pour nous, touristes français, réunionnais d’adoption, c’est que toute cette étendue gigantesque est clôturée en permanence.

Il n’y a aucun espace libre sans fil barbelé ! Et pourtant on est sur des kilomètres et des kilomètres sans la moindre habitation. Bref.

A l’entrée du parc, un garde nous accueille. On en a croisés deux qui étaient tout simplement exceptionnels. Pour les amateurs de séries américaines, le premier est le sosie de Dwight Schrute de la série The Office et le second de Cameron de la série Modern Family. A l’entrée, ils vérifient que l’on n’introduit pas d’animal domestique et à la sortie que l’on n’a pas tué un rhinocéros ou volé une gazelle… C’est l’occasion rêvée pour quelques (bonnes) blagues.

Pour visiter le parc, pas besoin d’un 4×4, une simple voiture suffit. Il existe 2 circuits un de 13 km et un autre de 45. Sans hésiter, je recommande le second.

Je préfère les lumières du soir et la lumière commence à être intéressante après 16h00. Le parc fermant ses pistes à 19h00, il faut être bien prudent et bien gérer son timing. Sinon c’est 1 000 Rands d’amende (environ 150 €). La première journée, on a speedé comme des fous parce qu’on avait commencé le grand circuit vers 16h et des brouettes. On a fini dans l’urgence à 19h10 et rien n’était fermé. En novembre, les jours rallongent et on resterait bien jusque 19h30…

Paysages typiques du Karoo

Je parlerai de la faune plus tard, il y avait de quoi faire !

La péninsule du Cap est exceptionnelle de biodiversité. Là-bas, il existe des formations végétales, qui, de loin, ressemblent à de la garrigue : les fynbos. Ceux-ci n’hésitent pas à rivaliser avec les forêts primaires tropicales en terme de taux de biodiversité. Parmi les espèces butineuses, il existe une abeille domestique endémique. C’est l’abeille du Cap, Apis mellifera capensis.

L’abeille africaine Apis mellifera scutellata est cantonnée pour sa part dans la moitié Nord de l’Afrique du Sud. Il existe une ligne claire de démarcation entre les deux espèces.

Apis mellifera capensis en train de se désaltérer

Varroa destructor s’est installé en Afrique du Sud en 1997. Il fut alors responsable d’hécatombes mémorables dans le cheptel local d’abeilles. Mais, l’abeille du Cap a su développer une tolérance vis-à-vis du parasite en l’espace de 3 à 5 ans. Les essaims sauvages ont su développer des mécanismes de tolérance comme le comportement d’épouillage.

Lors d’une visite de rucher à Stellenbosch, j’ai eu l’occasion d’ouvrir des alvéoles de couvain operculé… et pas la moindre trace de Varroa. Ce serait donc vrai, des abeilles domestiques tolérantes au Varroa

Parfois, voire même souvent, je rentre bredouille de mes sorties photos. Surtout les sorties ornitho.

Je ne m’étalerai pas sur le fait qu’à la Réunion les oiseaux migrateurs ne sont pas hyper fiables et qu’ils aiment se faire désirer.

Bubulles

Le 100mm macro qui traîne toujours dans le sac permet de proposer des alternatives photographiques intéressantes. Surtout en cas de bredouillite aiguë.

Ces petites bulles s’étaient formées sur un petit tapis d’algues qui garnissait le fond d’une mare qui rendait l’âme. C’était un soir où les courlis manquaient.

Les autruches sont des oiseaux assez fascinants.

C’est déjà le plus gros piaf du monde. Elle culmine à plus ou moins 2 mètres de hauteur pour la femelle et un peu plus pour le mâle. Elle court très vite et pourrait en un coup de pied découper un homme en deux…

Elle est couramment élevée en Afrique du Sud, notamment du côté d’Oudtshoorn, capitale historique du plumeau et du boa (véridique).

En captivité, la bestiole est assez curieuse et la coordination de la tête avec le reste du corps est assez surprenante. A l’état sauvage, elle est plus craintive et sa démarche avec ses grandes pattes est assez maniérée lui conférant une allure unique, voire stupide. Au final, elle ressemble quand même sacrément à une dinde géante.

Autruches femelles dans le Karoo National Park

Voilà un cousin de nos deux Zostérops réunionnais. Il ressemble beaucoup à notre zoizo vert.

Il est endémique de la péninsule sud de l’Afrique. Et pas seulement de la région du Cap.

Il furète sans arrêt dans les branchages à la recherche d’insectes. C’est une sorte d’hyperactif. Fin novembre coïncide avec la fin de la période de nidification et les jeunes sont en train de quitter le nid.

Son petit nom latin est Zosterops virens capensis.

Zostérops du Cap, Zosterops virens capensis