Petit souvenir d’été…
Pour la garniture des nids, les tisserins gendarmes n’hésitent pas à se servir d’épis de certaines graminées.
Ce soir-là, le soleil couchant offrait des contre-jours intéressants.
Petit souvenir d’été…
Pour la garniture des nids, les tisserins gendarmes n’hésitent pas à se servir d’épis de certaines graminées.
Ce soir-là, le soleil couchant offrait des contre-jours intéressants.
La photo numérique présente pas mal d’avantages. On peut prendre pas mal de photos… et les stocker sur ses disques durs. Et prendre le risque de les oublier. Ou pire, de ne pas les montrer.
Depuis la fin de l’année dernière (2012 pour les étourdis), on peut compter sur un laboratoire de tirages d’art dans le Sud de la Réunion. C’est Victor qui s’en occupe.
J’ai choisi 4 images à imprimer :
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La première est une photo de paysage. De la cascade Langevin à Saint-Joseph. Une image plutôt dense avec pas mal de détails dans les teintes sombres.
La deuxième image est plus claire. C’est une orchidée de la Réunion, Cynorkis squamosa.
Concernant la troisième, je ne sais plus trop pourquoi je voulais la voir imprimée…
Quant à la dernière image, elle représente un gecko diurne endémique de l’île Maurice. Phelsuma ornata. Les couleurs sont intenses et saturées sur cette photo.
L’idéal est bien évidemment de venir avec vos fichiers tiff 16 ou 32 bits préparés selon vos propres désirs. Bien sûr, Victor peut s’occuper du développement des fichiers, mais ce ne sera plus le même prix.
Ensuite, ben on épreuve les images sous photoshop. Pour ce test on a utilisé un papier mat et un brillant.
Le papier mat est un EPSON Hot Press Natural. C’est un papier assez chaud avec un bon grammage (300g/m²) avec un aspect de surface assez lisse et doux. Le papier brillant est lui un HARMAN Gloss Art Fiber. C’est un brillant modéré (semi-mat) plus texturé à la blancheur élevée.
A l’épreuvage, on regarde les couleurs qui sortent… ou pas. Et on s’adapte au papier.
Après, y a plus qu’à lancer la grosse machine… Une EPSON Stylus Pro 7900. Un gros truc.
Et enfin, on regarde (ou on contemple, c’est selon) la production au pupitre de visionnage…
C’est assez impressionnant et intéressant de voir ses photos imprimées sur un superbe papier. ça fait plaisir. Perso, j’ai préféré le mat au brillant.
Aucune déconvenue sur mes tirages. Les couleurs sont bien pétantes. La photo un peu dense qui m’inquiétait un peu est très bien sortie. Donc je n’hésiterai pas à passer mes commandes là-bas dorénavant.
Sinon, Victor est vraiment aux petits soins pour le meilleur rendu possible des images. Ses tarifs sont très alléchants. Un 60 × 90cm à 48,00 €, à la Réunion, ça vaut quand même le coup. Et pour nous sudistes, on ne va pas se plaindre d’avoir un tireur au Tampon !
Evidemment, comme tout bon professionnel, sa chaîne d’image est calibrée.
N’hésitez pas à aller faire un tour, c’est le laboratoire DENSIMAGE !
La péninsule du Cap en Afrique du Sud est un véritable repère d’espèces endémiques. Un petit coin de paradis.
Promerops cafer est un passereau qui traîne dans les fynbos et qui semble prendre plaisir à déambuler de fleur en fleur.
Ce nom français de Promérops du Cap n’est pas des plus élégants puisqu’il rappelle un peu trop le nom latin et ses aphorismes barbares. Ce n’est pas parce que cet oiseau n’est pas très coloré qu’il n’a pas quand même droit à un dénominatif plus sympa… Un nom un peu tropical, un nom qui fasse rêver et voyager… « sucrier du cap » serait plus intéressant, puisque le nom anglais est Cape Sugarbird, beaucoup plus évocateur.
Les fynbos désignent des écosystèmes très complexes avec une biodiversité très élevée aussi bien au niveau végétal qu’animal… ça méritera bien d’ailleurs un petit post… plus tard. Les végétaux phares de ces ensembles sont les Protéa, de la famille des Protéacées, forcément.
Tout ça pour quoi ?
Tout simplement pour dire que le sucrier du Cap est nectarivore et qu’il joue un rôle majeur dans la fécondation de ces plantes…
Une dernière anecdote pour briller au cours d’un dîner mondain : la région du Cap est très venteuse. Et il semblerait qu’il ne soit pas simple de se tenir sur le sommet de la tige florale quand elle est agitée en permanence. Même pour un sucrier. A la différence des autres Promerops, celui-ci aurait développé des griffes particulièrement acérées pour mieux tenir en place et résister aux assauts venteux… Voilà.
Je reviens d’un très court séjour aux Comores.
L’occasion de ressortir une photo d’octobre dernier.
Les petits geckos diurnes du genre Phelsuma sont un vrai régal à observer. Familiers et curieux, ils offrent des couleurs plutôt éclatantes.
A Moroni, c’est toujours sympa de se lever le matin, de les chercher des yeux. Et de les trouver, tranquilles sur une branche en train de profiter des premiers rayons matinaux.
Un tronc qui sert de support. Des racines qui servent à se fixer. Des racines où des symbioses bizarres se mettent en place. Des feuilles qui captent la lumière qui arrive à se faufiler parmi les quelques trouées de la canopée. Et une fleur qui attendra patiemment l’insecte pollinisateur pour sa fécondation.
Aeranthes arachnites est une orchidée plutôt commune des forêts réunionnaises. On la rencontre un peu partout, sa période de floraison est assez étalée, ce qui est plutôt pratique pour le photographe.
Une mangeoire en hiver, et le bonheur d’observer.
Observer des passereaux plutôt colorés. Et au caractère bien affirmé.
Parmi toute cette bande de braillards, la mésange charbonnière est certainement la plus cool.
Le plus discret, c’est l’accenteur mouchet.
La pire, c’est sans nul doute la mésange bleue.
Et le plus bagarreur, c’est incontestablement le rouge-gorge familier.
En métropole, les derniers frimas hivernaux laissent progressivement la place à l’éveil printanier… En tout cas, c’était le cas la semaine passée.
Après une semaine de pluie et à la faveur d’un bel anticyclone, le soleil arrosait le bocage breton.
Dans les haies, quelques Prunus étaient tout blanc. Couverts de fleurs.
Il y avait quelques gros becs qui traînaient dans le secteur. Des pics épeiches aussi. Il y avait de la vie. Les premières primevères étaient également de sortie.
Assurément ça sentait le printemps…
Le début « officiel » du printemps dans l’hémisphère nord, c’est quand même le 21 mars. Donc pas d’emballement. Ce dimanche, au moment de prendre l’avion, il neigeait, ça gelait et on a du dégivrer l’avion pour décoller…
Je continue encore un peu avec l’Afrique du Sud…
Dernière journée au Karoo National Park.
Le matin on avait repéré un chacal qui traînait du côté du début du parcours. Trop loin, lumière merdique.
Il est aux alentours de 18h45, la journée tire sur sa fin. On est encore un peu à la bourre puisqu’on doit être au portail d’entrée à 19h00. Et il reste encore des bornes à faire.
Et là, au détour d’un virage, un chacal ! Tranquille, couché sur la piste en train de profiter des derniers instants du soleil.
Assurément un des plus grands souvenirs de ce voyage.
Les prédateurs, ça émeut.
Le « Black Oyster Catcher » aura été une des mes obsessions pendant le voyage en Afrique du Sud.
L’huîtrier Noir Africain (Haematopus moquini) est le seul huîtrier à se reproduire sur le continent africain. On le trouve entre l’Afrique du Sud et la Namibie.
Comme toutes les espèces noires d’huîtrier, il préfère les milieux rocheux. Les espèces pie (comme l’huîtrier pie) auraient tendance à préférer les milieux vaseux… J’ai lu ça ici… page 14.
Les effectifs de l’espèce sont assez limités avec une estimation à environ 5000 couples. L’espèce est considérée comme « Near Threatened » par l’IUCN.
L’espèce est passée proche de l’extinction au début des années 80. Les efforts de conservation (notamment la mise en place de réserves et de parcs nationaux réglementant les accès aux rivages) auront permis une remontée des effectifs.
Les principales menaces qui pèsent sur sa survie sont les prédateurs introduits, la destruction de son habitat et le dérangement pendant sa période de ponte… qui correspond aux vacances d’été en Afrique du Sud.
En ce moment, beaucoup d’orchidées fleurissent dans les forêts de la Réunion. Pas toujours faciles à bien mettre en valeur, elles affectionnent pour la plupart les forêts bien sombres.
Cette orchidée épiphyte observée il y a une semaine ou deux ne semble pas décrite jusqu’à ce jour. D’après la bible de Patrice Bernet il s’agirait de Bulbophyllum sp.1 ou 2.