Le zoizo blanc, ou oiseau-lunette gris est un oiseau endémique de l’île de la Réunion fréquent dans les jardins…
Le zoizo blanc, ou oiseau-lunette gris est un oiseau endémique de l’île de la Réunion fréquent dans les jardins…
Ou le cri silencieux du Tournepierre…
Dernières lueurs pour ce migrateur le plus présent sur l’île.
Lumière du couchant pour ce pluvier argenté, touriste occasionnel et discret de l’île.
Voilà les dernières photos du week-end. L’enclos Fouqué est ouvert. Cet enclos est une énorme caldera qui s’est effondrée il y a quelques milliers d’années (entre 4500 et 4700 ans) au pied des cratères Bory et Dolomieu.
C’est dans le secteur du « Château Fort ». Là, au Sud du Dolomieu, plusieurs anciens cratères se succèdent.
La ballade est magnifique. A cette altitude, on est dans les nuages et cela permet une belle réflexion des couleurs dans le ciel.
La seule fontaine de lave persistante a une petite activité : ça crachouille gentiment. La lave est quand même projetée entre 10 et 15 mètres.
La ballade est magnifique. Les conditions météorologiques sur place sont un peu difficiles : beaucoup de vent, brouillard, pluie, température inférieure à 10°C. Mais pour un tel spectacle, franchement…
Nous sommes le 12 octobre, le soleil vient de disparaître à l’horizon. Il est 18h25.
Alors que la lumière est faible, un groupe d’une cinquantaine de bécasseaux cocorlis vient se poser juste devant moi. Quelques bains, un peu d’agitation. Et le bec sous l’aile, c’est mieux pour se reposer !
Depuis lundi 11 octobre au matin, le préfet avait déclenché l’alerte 1 du plan ORSEC Volcan (« éruption probable ou imminente »). C’était la deuxième fois que ce niveau d’alerte était émis en quelques semaines.
Le mercredi, l’activité volcanique était telle que tôt ou tard une éruption allait se produire. On allait enfin voir une éruption !
Finalement, le jeudi 14 octobre 2010 à 19h10, la terre se déchire au sud du Dolomieu, près du site du « Château Fort » dans l’enclos Fouqué. L’Observatoire Volcanologique de la Réunion déclare, je cite : « cette éruption est associée à la remontée d’un dyke (conduit d’alimentation) sous le cratère sommital Dolomieu, suivi par sa migration latérale en direction sud-est ». (Voilààà !)
Assez enthousiasmés par cette nouvelle, nous nous précipitâmes vers le Sud en direction des Grandes Pentes. De là, nous espérions apercevoir le phénomène. Il n’en fut rien. Seule une lueur rouge assez intense éclairait le ciel sur les Hauts de Saint-Philippe. Lueur visible d’ailleurs dans quasiment tout le Sud. C’était très impressionnant mais nous laissait complètement sur notre faim.
Le lendemain, on apprenait que l’éruption était visible depuis le Piton de Bert. En fin d’après-midi (après le boulot…) on attaquait le sentier. Pour arriver sur un truc de ouf.
Là, 3 petites fontaines de laves disposées en boutonnière sur la fissure crachaient leur magma.
La lumière baissant, on profitait d’autant plus du spectacle.
Depuis le point de vue du Piton de Bert, l’éruption se situe à 3 km. Les fontaines de laves jaillissent entre 10 et 20 mètres. Cette éruption est qualifiée de modeste.
On pouvait observer le 15 octobre 3 fontaines : celle de gauche émettait le plus de lave et celle de droite fumait le plus.
Le site étant relativement éloigné, l’usage du 200mm montrait quelques limites. Il n’y a plus qu’à y retourner le lendemain avec le 400 (et des dodos) !
La fin de l’hiver austral coïncide avec l’arrivée sur l’île des premiers limicoles migrateurs.
Cette voie de migration passant par l’Est africain et la partie Ouest de l’Océan Indien est utilisée par des oiseaux originaires essentiellement de la partie occidentale de l’Asie (Russie et anciens satellites soviétiques) et du Moyen-Orient.
Sur l’île de la Réunion, les biotopes propices sont rares. Il y a peu d’étendues d’eau stagnantes ou de lagunes. Cette île n’est rien d’autre qu’un caillou en plein Océan Indien !
Le chevalier aboyeur est un migrateur régulier sur l’île.
On a pu l’observer en petit nombre cette année (depuis 2 semaines seulement…).
Il est de taille moyenne et est haut sur patte. Il est très facile à reconnaître. Son bec est légèrement retroussé. Ce chevalier est carnivore et se nourrit exclusivement de micro-organismes. Son comportement alimentaire est particulier : il parcourt l’eau rapidement, le cou tendu et le bec s’affairant dans l’eau. Cela rappellerait vaguement l’avocette.
Cette espèce se rencontre aussi en France métropolitaine où elle ne se reproduit pas. Ses quartiers de reproduction se trouvent dans la partie Nord de l’Eurasie (taïga). Malheureusement pour elle, elle est chassable. Les prélèvements s’estiment à quelques centaines d’individus par an.
Photos réalisées au Canon EOS 40D, Canon EF 400mm L USM f/5.6
La Géopélie Zébrée est une petite tourterelle originaire d’Australie et des îles Indo-Malaises. C’est une espèce exotique.
On la rencontre presque partout sur l’île où elle traîne souvent en couple.
Elle mesure une vingtaine de centimètres et on la reconnaît à sa longue queue bordée de blanc à l’envol. Ses vocalises sont douces et monotones.
Elle se pose volontiers au sol en milieu dégagé à la recherche de graines dont elle se nourrit.
On peut la croiser en milieu fortement anthropisé où elle picore jusque dans nos pieds. En milieu plus naturel, son approche est plus difficile.
Photos réalisées au Canon EOS 40D et Canon EF 400mm f/5.6 L USM
p.s. Geopelia striata, Linnaeus 1766