La pharmacopée traditionnelle réunionnaise est bien pourvue en plantes médicinales locales. Ces plantes sont soit endémiques soit elles ont été introduites, volontairement ou non, par les différents flux migratoires (colonisation, esclavage, engagisme…).

Le Guérivite est une plante médicinale originaire d’Asie. C’est une plante annuelle qui mesure rarement plus d’un mètre.

Les bractées villeuses sont extrêmement collantes et lui valent aussi le nom de colle-colle.

Le guérivite est très utile contre les affections de la peau. En bain, il nettoie et guérit les plaies sales, les eczémas et débarrasse de la bourbouille. Il hâte le dessèchement des plaies et des furoncles. Pour les boutons d’acné, boire cette tisane dépurative pendant une semaine.

Les équilibres naturels entre les espèces obéissent à des règles très simples :

  • je suis un prédateur, tu es petit et malingre, tu te déplaces lentement : je te bouffe
  • je me multiplie plus vite que toi, j’utilise les mêmes ressources : tu disparais
  • je suis un mâle au top de ma forme, tu es malade ou encore un peu jeune : je me reproduis plus que toi (également valable pour les femelles)
  • il se passe un cataclysme universel, la ressource se modifie : tu disparais
  • tu es un animal grégaire, tu cours, tu te blesses gravement : tu mourras tout seul après quelques heures d’agonie
  • tu viens de naître, tu es mignon, fragile et sans défense : tu auras une chance sur 1 000 000 de parvenir à l’âge adulte et de te reproduire
  • etc.

La congruence du raisonnement est somme toute, bête comme chou.

Ainsi, au fur et à mesure des millénaires, la vie a pu conquérir quasiment tous les recoins de notre planète. La mutation qui a permis de passer à une étape ultérieure de l’évolution et, bien sûr, la sélection des meilleurs reproducteurs sont à l’origine de la biodiversité actuelle.

Certes, la nature est belle. Mais qu’elle est injuste et dégueulasse !

Mise à part quelques cas bien particuliers, la solidarité n’est pas le terme qui définit le mieux la « loi de la jungle ». Putain de capitalisme vert !

Un couple de bec-roses a élu domicile dans le jardin depuis maintenant un mois.

Un nid a été construit et il y a une semaine, un des deux adultes s’est envolé avec une coquille vide du bec. Certainement une heureuse nouvelle. Merci pour eux.

Le sphynx tête de mort est un gros papillon nocturne d’une dizaine de centimètres que l’on reconnaît grâce à l’ornementation de son thorax.

Ce papillon a la particularité d’émettre un son quand on le dérange.

On le retrouve aussi bien en Afrique qu’en Asie, où d’autres espèces d’Acherontia existent. C’est un grand migrateur au vol puissant.

C’était un vieux rêve de croiser ce papillon. Je me souviens de chasses de nuit infructueuses en Bretagne au mois de septembre pour tenter de l’observer. Là, il était sur le tronc d’un manguier dans le jardin. Cool.

Le moustique tigre, délicatement prénommé Aedes albopictus par les entomologistes médicaux est un joli moustique inféodé aux zones tropicales.

Aedes albopictus en début de gorgement

Il est actif et agressif plutôt en fin de journée, même s’il ne dédaigne pas une petite piqûre le matin.

Sa salive est extrêmement irritante et sa piqûre occasionne de belles réactions.

A l’occasion, c’est le vecteur idéal des virus de la dengue, fièvre jaune et du chikungunya (entre autres). A la faveur du réchauffement climatique et des échanges commerciaux entre les différentes zones de la planète, il est train de faire son trou dans le Sud de la Métropole… Tandis qu’ici, à La Réunion, ce n’est pas comme si il y en avait des dizaines qui nous piquaient tous les soirs !

Aedes albopictus en fin de gorgement

Après un mois de février dédié au boulot, il était grand temps de ressortir le 7D et d’aller se consacrer aux petits passereaux sympathiques du coin.

Le Foudi de Madagascar, encore appelé Cardinal est un petit passereau originaire de Madagascar (comme son nom l’indique). A la saison des amours, le mâle revêt un magnifique manteau rouge, ce qui lui vaut son nom.

Une sous-espèce sympathique du Maki Fauve. On le rencontre un peu partout sur l’île. Il se nourrit de fruits, insectes, œufs…

Parmi ses particularités, on notera des mains de type « humain » avec la présence d’empreintes digitales caractéristiques. Comportement étonnant, le maki enterre ses morts et émet de petits soupirs semblables à des pleurs.

Eulemur fulvus mayottensis