Le coutil est un petit oiseau granivore introduit au début du XVIIème siècle sur l’île. Il est originaire d’Asie du Sud-Est.

Ses petits noms : Toulit(e), Capucin Damier, Coutil

Très apprécié des braconniers pour terminer sa vie en tant qu’oiseau de cage, ses effectifs ont énormément régressé ces dernières années.

J’ai eu la chance d’en croiser une petite dizaine ce week-end. Ils accompagnaient une bande d’une quarantaine de becs roses dans un champ de graminées.

Le temps était maussade et tendait vers la pluie. En ce moment, il n’y a pas grand chose à se mettre sous l’objectif… Les migrateurs se prélassent sous le soleil de l’hémisphère nord… A l’entrée de la saison froide, l’activité des oiseaux ou des insectes a bien diminué…

A part ça, le coutil désigne également la toile de chanvre et de lin qui entoure les anciens sommiers ou matelas.

Life+ Cap Dom est un vaste projet de 5 ans (2010-2015) qui s’attelle à la préservation de la biodiversité aviaire dans trois Départements d’Outre-Mer : Guyane, Martinique et Réunion.

Ce projet est coordonné par la LPO et va viser à mettre en place des actions pilotes et des outils de gestion adaptés. Il est porteur de 3 objectifs ambitieux :

    1. Expérimenter de nouvelles techniques de gestion conservatoire

    2. Concilier conservation des sites et activités économiques

    3. Proposer des outils de prise en compte de l’avifaune

A la Réunion (puisque c’est ça qui m’intéresse après-tout), les acteurs locaux sont le Parc National de la Réunion et la SEOR.

Les actions vont se concentrer autour de 2 espèces endémiques :

  • le Tuit-Tuit : un des oiseaux les plus rares du monde avec environ 25 couples nicheurs dans le Nord de l’île. (pas encore de photos…)
  • le Papangue ou Busard de Maillard : le seul rapace endémique de l’île. (pas encore de photos à présenter… j’y travaille d’arrache-pied !!!)

Sur l’île, il n’existe plus que 8 espèces endémiques. Au cours des 4 derniers siècles, 10 espèces se sont éteintes sur l’île dues essentiellement à l’espèce humaine !

Les principales menaces qui planent sur les espèces restantes sont :

  • la chasse et le braconnage
  • l’anthropisation et la destruction des milieux
  • l’introduction d’espèces invasives (le Bulbul Orphée par exemple)
  • les rats et les chats

Ce projet est essentiellement financé par l’Union Européenne (projet Life) et le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable, des Transport et du Logement.

Sous les tropiques, les orchidées n’ont pas toutes des fleurs éclatantes…

Cynorkis coccinelloides a de toutes petites fleurs blanches (< 5mm) érigées au sommet d’une longue et très fine tige. Elle semble assez commune dans les Hauts, sur les tapis moussus sous les branles (sorte de bruyère locale). Et dans la brume…

Cynorkis coccinelloides

Physoceras boryanum est une orchidée de taille moyenne que l’on rencontre relativement facilement dans les forêts réunionnaises de moyenne à haute altitude (1100-2000 m).

Elle affectionne les sols humifères mais peut parfois être épiphyte.

Physoceras boryanum

Cette orchidée a été croisée dans une ravine de la forêt (humide) de Bélouve. Pas mal d’espèces étaient présentes, photos à suivre !

Le Courol Malgache fait partie des oiseaux remarquables de Mayotte.

Cet oiseau étonnant appartient à une famille (les Leptosomidés) dont il est l’unique représentant. Cet oiseau à forte tête ressemble à un rollier. Et à un coucou, d’où son nom anglais de Cuckoo Roller.

C’est le seul oiseau avec le hoatzin (oiseau primitif amazonien possédant entre autres des griffes sur ses ailes…) à n’avoir pas une position systématique claire. Un vrai casse-tête pour les scientifiques !

…autre particularité, ses pieds sont dits zygodatctyles…

Photo prise en bord de route, à la nuit très tombante. Merci les 3200 ISO !

Les libellules se divisent en deux sous-ordre : les zygoptères (= demoiselles) et les anisoptères ou libellules vraies. On reconnaît celles-ci à leur corps trapu et puissant ainsi qu’à leurs ailes inégales qui sont maintenues à l’horizontale au repos.

Sur l’île, la seule espèce de libellule endémique, est une demoiselle (Coenagriocnemis reuniensis). Toutes les autres libellules ne sont pas spécifiques de l’île ou des Mascareignes et se contentent souvent d’être des banalités tropicales.

Le diplacode de Lefèbvre se répand communément sur tout le continent africain, de l’Afrique du Sud au Maghreb. On peut à l’occasion le croiser dans le Sud de l’Europe (Portugal notamment).

Une jolie femelle, croisée aujourd’hui. Lumière un peu pourrie, bestiole farouche. Merci le 300mm f/4 !

Destins croisés pour ce papillon et cette plante entrevus lors d’un week-end dans le cirque de Mafate.

Le papillon (Neptis dumetorum) est un Nymphalidae endémique de la Réunion. Il fait partie du groupe des Neptis sclava, répartis un peu partout dans l’Océan Indien (Madagascar, Comores, Maurice…). Il est assez commun sur l’île.

La plante, le Galabert (Lantana camara) encore appelé Corbeille d’Or est une plante exotique envahissante. Quand elle est présente, elle se développe au détriment des espèces locales. Quelques plans d’action existent visant à son éradication.

Henotesia fraterna borbonica fait partie des 7 espèces endémiques de papillons diurnes que l’on peut croiser sur l’île. Ce petit papillon est assez commun le long des chemins dans les bois de couleurs.

Plutôt brun et de petite taille, il passe finalement souvent inaperçu.

Henotesia fraterna borbonnica

Satyrium amoenum, encore appelée Satyre du Volcan, est une petite orchidée que l’on rencontre à partir de 1800 mètres d’altitude. Elle affectionne les sols pauvres de type volcanique. Elle n’est pas endémique et est originaire de Madagascar.

Elle est fréquente dans la région du volcan et elle s’épanouit au milieu des branles et autres végétaux pionniers d’altitude.

Elle n’est pas simple à photographier. La couleur des fleurs oscille entre le blanc et le rose, le sol est souvent sombre pour ne pas dire noir, la lumière est souvent violente, même de bonne heure… Attention à la surexposition !

Le Rayon Vert est un phénomène optique mythique.

On peut l’observer au lever ou au coucher du soleil. En fonction de la qualité de l’atmosphère et de l’éloignement de la ligne d’horizon, la lumière émise par les derniers rayons du soleil se retrouve filtrée et seule les longueurs d’onde dans le vert parviennent jusqu’à nos yeux d’observateurs chanceux.

L’instant est fugace. Mais peut être pas si spectaculaire que ça !

On voit bien un petit quelque chose au milieu de la photo !