Sur l’île du Perroquet Noir, les histoires mythiques de l’Océan Indien se murmurent au creux des feuillages.
Trésors de pirates enfouis aux pieds de plutons granitiques ancestraux,
Fantômes discrets des vallées de palmiers aux fruits callypiges,
Soupirs de crocodiles oubliés au détour d’une plage de sable fin,
Hommes blancs et hommes noirs qui ont fini par oublier un peu leurs différents,
Oiseaux disparus, musique de la nature à jamais perdue.
Il y a presqu’un an (le 1er mai 2014), des travaux de génétique ont montré que le Perroquet Noir des Seychelles était une espèce à part entière et différait très fortement des autres Perroquets Noirs que l’on peut retrouver à Madagascar et aux Comores (d’autres espèces de perroquets noirs sont éteintes à la Réunion et à Maurice).
Jusqu’alors il existait 2 espèces de Coracopsis : nigra (Perroquet Noir de Madagascar et des Comores) et vasa (le Perroquet Vasa de Madagascar).
Appartenant initialement à la sous-espèce Coracopsis nigra sibilans des Comores, il a été baptisé C. barlyi. C. praslinii serait plus adapté et ferait honneur à la biodiversité exceptionnelle de ces îles extraordinaires.