Début juin, à l’approche de l’hiver austral, le soir d’un crépuscule sans couleurs je suis allé en forêt.
J’ai suivi un début de bout de sentier, sans trop savoir où il aboutirait. J’avais quand même une petite idée, mais c’était plus long que prévu.
Une touffe d’ananas marron et les enchevêtrements des mapous qui ont subi de nombreux cyclones, les épiphytes qui s’accrochent comme ils le peuvent, confèrent à ce lieu une certaine sérénité. Malgré le chaos apparent, tout est à sa place. Les nuages tamponnent l’atmosphère. L’ambiance est ouatée, il n’y a pas de vent.