… Suite et bientôt fin de l’année 2013… A la recherche des paradis perdus de l’Océan Indien…
L’île a émergé il y a quelques 3 millions d’années et l’homme n’a commencé à la coloniser qu’à partir du 17ème siècle. Dès lors, ce fut le début de l’extermination (volontaire ou non) d’un grand nombre d’espèces végétales et animales. Fin de l’histoire, maintenant on essaye de rattraper le temps perdu.
Les forêts humides des Bas, on en trouve encore. Vers le Sud Sauvage et l’Est. C’est le cas de la forêt de Mare Longue à Saint-Philippe. Quant à la forêt sèche (des Bas), on oublie, mis à part quelques ravines du côté de La Possession.
Le relief de l’île a protégé les forêts d’altitude perchées sur leurs remparts. Dans le royaume des nuages.
Là-haut, il peut faire très frais. Parmi les arbres endémiques remarquables, les mahots sont très fréquents.
Au grès des déambulations, le fouillis végétal saute aux yeux. Du sol à la canopée, tous les étages sont occupés. Ce sont les épiphytes qui squattent. Parmi celles-ci, certaines fascinent plus que d’autres : par leur beauté, leur fragilité et leur élégance. Ces filles de l’air que sont les orchidées.
Enfin, ce Cryptopus s’observera plus facilement à l’aéroport de Gillot (Roland Garros à Sainte-Marie) que dans le milieu naturel. Un énorme poster orné de quelques espèces réunionnaises remarquables accueille le visiteur.
Bonne année 2014 à tous !